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Un mouvement de l’Église grecque orthodoxe a suggéré de soumettre les futurs candidats à la prêtrise à des tests pour prouver leur «non homosexualité». L’ISKE (la Sainte Union des Prêtres Grecs) déclare juste vouloir «éviter de mauvaises surprises» par la suite. Techniquement, il envisage de soumettre les futurs aspirants à une batterie de tests hormonaux et psychologiques destinés à prouver qu’ils ne seront pas –si ce n’est déjà fait- soumis «à la tentation». La démarche vise en outre à protéger les familles des prêtres autorisés à se marier. L’argument se veut biblique : le père Efstathios Kollas, l’un des porte-parole du mouvement, croit utile de rappeler que «l’homosexualité est tellement dangereuse qu’avant que le Christ n’arrive sur Terre, il a dépêché un ange pour supprimer tous les homosexuels». Reste maintenant à savoir si l’archevêque Christodoulos, l’exubérant primat de Grèce, va cautionner ces propos. Officiellement, l’Église orthodoxe guide encore 97% des âmes grecques. Mais malgré le poids de l’Église, ces propos ont déjà été critiqués. Quelques jours après avoir dévoilé cette suggestion, le quotidien national Kathimerini (centre-droit) publiait la réaction suivante d’un Athénien : «Si ces tests devaient voir le jour, je suggère que le clergé grec commence par se l’appliquer à lui même. Il aura peut-être quelques surprises…» Charité bien ordonnée, etc.
1 commentaire:
En gros, c'est la politique du "don't ask, don't tell" qui prévaut alors ?
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