Article du Figaro
La Bible reste un best-seller en France : 250 000 exemplaires, sous diverses présentations, en sont vendus chaque année, et presque le double pour toute la francophonie. C'est mieux qu'un grand prix littéraire ! «Le» Livre suscite aujourd'hui un foisonnement sans précédent d'initiatives : découverte personnelle, groupes bibliques variés, ouvrages d'introduction ou de commentaires, distributions publiques ici ou là, sites Internet. L'étude de la Bible n'est plus affaire de spécialistes ou de pratiquants convaincus, mais un phénomène tout public.
Une collection d'événements et d'initiatives, et non un programme concerté : voilà le nouvel essor de la lecture biblique qui ne se limite pas à une curiosité culturelle. C'est un outil d'évangélisation, en phase avec l'individualisme ambiant et le zapping religieux. Lire la Bible ouvre les chemins de la foi et de la prière, sans conduire forcément à une pratique de la messe ou du culte.
«Cet intérêt personnel pour la Bible comme document va de pair avec un regard critique sur les Eglises, explique le père Michel Quesnel, recteur des facultés catholiques de Lyon. Les sermons dominicaux paraissent souvent n'être que de fades paraphrases ou des écrans obscurs. L'auditeur veut capter un trésor en cherchant à lire le texte biblique lui-même, et non son commentaire. Il s'attend à ce que Dieu parle directement à son coeur ou à son esprit.»
Les diocèses catholiques distribuent quant à eux des milliers d'exemplaires et les groupes de lecture se multiplient.
Espérons seulement que l'étude de la Bible se fasse avec un regard critique tenant compte du contexte dans lequel elle a été critique et non dans une perspective fondamentaliste, comme c'est souvent le cas lorsque l'homosexualité est abordée. Si vous voulez étudier sérieusement et de manière approfondie ce que dit la Bible sur l'homosexualité, je vous recommande le programme "Affirmer la Promesse".
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