mercredi, novembre 30

Aujourd'hui 1er décembre: Journée Mondiale Contre le Sida

Comme le rappelle DOMINICANIS

PAR AMOUR DE VOTRE PROCHAIN TOUT COMME POUR VOTRE SECURITE, RAPPELEZ-VOUS QUE
Aujourd’hui avec 40,3 millions de personnes contaminées de par le monde dont plus de 10 millions ayant l’âge entre 15 et 24 ans, ce fléau atteint des niveaux records, jamais enregistrés. D’ailleurs, rien qu’en 2005, aussi bien l’ONUSIDA que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estiment à 5 millions le nombre de nouvelles infections et à plus de trois millions le nombre de décès causés par cette pandémie dont plus de 500 mille enfants.

Je vous rappelle à cette occasion que l'Eglise Réformée de la Rencontre propose ce jeudi 1er décembre 2005 à 19h un culte spécial "Journée mondiale de lutte contre le sida". Invité pour la présidence du culte et la prédication : Chris Lomon, directeur de Chrétiens et sida

Ce culte est organisé à l’initiative de : Le Picoulet Paris 11e (Mission populaire évangélique ), La Maison Verte Paris 18e (Mission populaire évangélique), La Rencontre (Eglise réformée de France) Présence 75 (MCC – Metropolitan community church)

Adresse: Temple de La Rencontre 17 rue des Petits-hôtels 75010 Paris M° Gare de l’Est

J'y serai. Et vous ?

Pendant ce temps, on apprend que la chanteuse brésilienne est Daniela Mercury indésirable au Vatican: elle ne pourra pas participer au concert de Noël organisé le 3 décembre à Rome en présence de Benoît XVI. Elle y avait pourtant été invitée en compagnie d'autres artistes du monde entier, comme Miriam Makeba, et devait interpréter, outre l'un de ses tubes et un air populaire brésilien, deux chants religieux. Mais voilà, le Vatican s'est avisé que la star de Bahia avait promu l'usage du préservatif dans un spot télévisé pour la campagne de prévention du sida du ministère de la Santé de son pays au moment du carnaval. « J'ai expliqué que le Brésil était le pays le plus catholique du monde et que ma présence rendrait tout le monde heureux, mais rien n'y a fait », explique Daniela Mercury, qui est ambassadrice de l'Unicef et de l'Onusida. Liée au secteur social de l'Eglise catholique de Salvador de Bahia, elle estime avoir le droit « de ne pas être d'accord avec l'Eglise » sur le sujet.

Le Brésil est parfois donné en exemple pour ses programmes de prévention. Un chiffre : le pourcentage de jeunes disant utiliser un préservatif lors du premier rapport sexuel est passé de 10 % à 60 % en 2003. Mais Benoit XVI n'en a cure. Selon lui, « les préceptes traditionnels de l'Eglise sont les seuls moyens sûrs de prévenir la propagation » de l'épidémie. C'est ce qu'il a redit il y a quelques semaines à des évêques africains en leur demandant de prôner la fidélité dans le mariage « et la protection que donne la chasteté ».Pendant ce temps, chaque jour, quelque 14.000 personnes sont contaminées par le virus, dont près de 2000 enfants de moins de 15 ans. Un quart de siècle depuis son identification, la pandémie du SIDA aura déjà fait plus de 25 millions de victimes de par le monde. Malgré cela, l'Eglise catholique romaine préfère restée arcboutée à ses idéaux.

Pathétique, non ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Sur le fond, l'Eglise a raison, non ? L'usage du préservatif amoindrit la dignité et le respect entre les personnes. Il est aussi un manque de confiance dans la fidélité de l'autre.
Je ne pense pas que l'Eglise s'arc-boute, là je suis d'accord avec, elle. Bien sûr, pour les personnes qui ne se sont pas encore approchés de la fidélité avec un conjoint légitime (je ne parle pas de ceux dont la sexualité est totalement débridée), si le préservatif est un moindre mal, utilisons le. Mais il est bon que toutes les Eglises rappellent que le respect de l'autre passe par la fidélité et la confiance et doit tendre vers une chasteté parfaite entre époux mariés devant Dieu. Il est bon aussi de souligner que l'abstinence est la seule prévention efficace à 100%. Que l'Eglise fasse entendre sa différence me paraît très important dans un monde sans repères.
Et dire que cette saloperie de virus provient d'une expérience qui a mal tourné.

Jean-Marc a dit…

Certes, la chasteté (qui n'est pas l'abstinence) et la fidélité sont importantes. Mais que fait l'Eglise de ceux qui sont infecté(e)s par le sida ? Doivent-ils(elles) respecter un "idéal" moral en renoncçant à la capote au risque d'infecter leur(s) partenaires ? Et je ne parle pas que des gays et lesbiennes. De telles situations sont courantes en Afrique au sein de couples mariés.

Anonyme a dit…

Nous sommes là dans un débat de nature éthique , l'éthique implique la responsabilité ds ses actes.

Le Sida ne frappe pas que des "débauchés" mais aussi des gens qui sont en rupture de couple, et les ruptures de couple arrivent. Beaucoup de femmes.


Il faut donc faire un choix :
- ne pas respecter l'enseignement de l'église de Rome et se préserver mais aussi préserver la vie de ses partenaires.
- respecter l'enseignement de l'église de Rome et se contaminer et contaminer ses partenaires.

Ce dilemme s'appelle et est traité par St Augustin , c'est le dilemme du "moindre mal".

Quel est le "moindre mal ?", je suis pour une sexualité éthique et responsable , comprenons bien.

Mais dans ce domaine une sexualité éthique et responsable implique de ne pas respecter l'enseignement de l'église de Rome.

L'abstinence est une option "peu valide" parce que l'abstinence est fondée sur "l'isolement relationnel".

Et dans la fondation de la relation il y a trois composantes :
- l'attraction sexuelle (l'eros)
- l'amitié (il ne suffit pas de s'aimer il faut aimer ensemble les mêmes choses)

- l'engagement , le projet.

Ces trois composantes du couple devraient être rappelées en préalable à tout discours.

De plus nous sommes responsables de nos actes, au sens de l'église nul ne sera "disculpé" pour avoir appliqué les ordonnances de l'église
(ça c'est du fondamentalisme).

L'usage du préservatif peut être vu comme nécessaire, pour former un couple avec un partenaire contaminé par exemple.

Dans le monde 90% des contaminés le sont à la suite de relation hétérosexuelles.

L'Eglise doit faire entendre sa différence, en intégrant l'Ethique et en l'enseignant de manière applicable.

Jésus a dit "Le sabbat a été donné pour l'homme et non l'homme pour le sabbat".

- L'ordonnance religieuse et son respect n'est pas une fin en soi.


(J'epère que je ne choque personne, )

C. (de la communauté des non-bloggers)

Jean-Marc a dit…

Entièrement d'accord avec C !

Anonyme a dit…

Je ne pense pas avoir dit autre chose...je me réjouis que nous soyons d'accord sur le fond et abordions ces problèmes avec une MATURITE lucide. Simplement, chacun insiste davantage sur tel ou tel point. Le principe du moindre mal est évident, en sachant qu'il est une étape vers des relations plus chastes et fidèles au dessein de Dieu.
En union de prières

Jean-Marc a dit…

To le sphinx,

Ca dépend de ce que tu appelles "relation chaste et fidère". Pour moi, elle peut exister au sein d'un couple, de même sexe ou non, marié ou non. Et dans ce cadre, le port du préservatif (ou la pilule) ne change rien au caractère "sacré" de la relation. Ce qui compte c'est l'engagement de l'un pour l'autre, le respect mutuel et la volonté d'être un couple qui reflète l'amour de Dieu. Vref, un couple qui soit "fécond". Mais je parle là comme un anglican...