jeudi, mars 9

Aimer ses ennemis (même Tony)!

A l'heure où de plus en plus de gays chrétiens font de Tony Anatrella l'ennemi à abattre, je me demande si nous ne devrions pas méditer les versets suivants:
"Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait."(Mathieu 5:43-48)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hé oui, Jean Marc, tu pointes du doigt sur quelques choses de fondamental...

C'est vrai qu'humainement, aimer celui qui nous fait du mal est impensable, mais l'amour que Dieu nous donne nous peut nous permettre de dépasser tout ça, et ainsi de porter un témoignage peut être silencieux, mais très , très, très fort ! Dont Dieu seul peut savoir l'exacte portée. Oui, remettons-le, lui aussi dans notre prière.

Je suis sûr qu'au temps de Jésus, il y a bien eu des chrétiens pour prier pour Saül, par exemple (qui persécutait les chrétiens, et a été miraculeusement touché au coeur par la grâce de Dieu).

N'oublions par que la prière est une façon de manisfester notre OUI à l'action de Dieu dans nos vies.

Avoir la foi, je pense c'est aussi ne pas préjuger de ce qu'il peut se passer et remettre aussi cela dans la foi.

Anonyme a dit…

Aimer ses ennemis n'empêche pas de dénnoncer ce qui oppose.
Jésus aime les marchands du Temple et dénnoncent ce qu'ils en ont fait.
Nous pouvons aimer Tony et prier pour lui...
Mais nous ne devons pas accepter l'inacceptable. Ce ne serait qu'entrer dans la dynamique du "Dieu pervers" comme l'a si bien écrit Maurice Bellet.

Jean-Marc a dit…

Oui, c'est vrai.

Anonyme a dit…

Dieume pardonne, mais je n'y arrive pas...