samedi, octobre 6

Faut-il avoir peur du fondamentalisme chrétien ?

Que pensez-vous du fondamentalisme chrétien ? Répondez au sondage en haut à droite de ce blog puis publiez votre commentaire dans ce post. Attention: vous n'avez que 10 jours pour répondre !

Pour en savoir plus sur cette question, venez le dimanche 14 octobre de 16h à 18h à la réunion du groupe Lambda de la Cathédrale Américaine. Théo en sera l'animateur. Il traitera le thème: "La Bible: paroles de Dieu ? Une histoire du fondamentalisme chrétien".
Il s'agit de retracer les origines, le développement et l'essor actuel du fondamentalisme chrétien aux Etats-Unis à partir de l'analyse comparatiste que propose Karen Armstrong dans Le combat pour Dieu. Une histoire du fondamentalisme juif, chrétien et musulman (1492-2001). Karen Armstrong défend l'idée que le fondamentalisme est une réponse au processus de modernisation enclenché par la Révolution industrielle. Cette étude diachronique du phénomène fondamentaliste nous permet de relativiser les thèses de ceux qui prétendent détenir une vérité unique et éternelle et promeuvent une lecture littéraliste de la Bible, ce qui se fait bien souvent au détriment des personnes LGBT. De fait, le fondamentalisme et les lectures fondamentalistes de la Bible sont le produit d'un certain contexte socio-culturel et historique, ce qui en fait un simple courant religieux parmi d'autres.

N'hésitez à pas participer à cette réunion même si vous n'êtes jamais venu !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une lecture fondamentaliste de la Bible ne doit pas nécessairement être homophobe.

Exemple: les autres passages qui parlent de Sodome confirment ce que nous savons de la Genèse, sans stigmatiser les gais.

Autre exemple: les fondamentalistes croient que les paroles de Jésus dans les évangiles sont véridiques. Quand Jésus parle du divorce par exemple, il jette la pierre à Moïse: "C'est Moïse qui vous a dit que..." Par conséquent, les prescriptions du Lévitique restent lettre morte.

Il ne faut pas avoir peur du fondamentalisme. Il faut l'aborder avec sérénité.

D'autre part, ce n'est pas parce que le libéralisme est gay-friendly qu'il est toujours aussi God-friendly: certains prélats gay-friendly ne croient pas à la résurrection et sont pro-abortionnistes.