vendredi, décembre 28

Seigneur, jusqu'à quand ?

Depuis quelques temps, je me sens triste et mal dans ma peau, en plus de quelques problèmes mineurs de santé. Je me pose des questions existentielles. Mon vague à l'âme s'est accentué depuis hier, au point que j'ai demandé à mon compagnon de me laisser seul ce WE. Je n'ai pas envie de lui communiquer mon mal être et j'ai peur de lui faire mal. J'ai aussi besoin de prier et de lire la Bible.

Seigneur, jusqu'à quand persisteras-tu à m'oublier ? Jusqu'à quand refuseras-tu de me voir ?
Jusqu'à quand devrai-je me faire du souci et me ronger de chagrin tout le jour ?
Jusqu'à quand mon ennemi aura-t-il l'avantage ?

Seigneur mon Dieu, regarde et réponds-moi ; rends-moi un peu de force, sinon mes yeux se fermeront pour le sommeil de la mort ;

sinon aussi mon ennemi se vantera d'avoir eu le dessus, et mes adversaires se féliciteront de m'avoir fait céder.

Moi, j'ai compté sur ta bonté, je veux me féliciter de ton secours. Seigneur, je veux chanter en ton honneur pour tout ce que tu as fait en ma faveur. (Psaume 13:2-6)

Aide-moi, Seigneur, à sortir de cette confusion mentale et spirituelle qui ne vient pas de Toi !

8 commentaires:

georges a dit…

Le fait que tu aies écrit cet article, et surtout le fait de venir voir s'il n'y a pas un commentaire par hasard, démontre que tu as besoin ausi d'autre chose que de la sollitude.

Ne demande pas à François de rester loin, car ça, c'est pas bien. Lorsque l'on lit les pères du désert, on voit que le Malin tente les moines avec la même chose: éloigner leurs proches dans la détresse, car le conseil est un don de l'Esprit Saint, et le Malin n'en veut guère.

L'Eucharistie bien vécue devrait te soutenir aussi. Cherche le refuge dans l'Eucharistie. Allez ensemble à le messe de 23h du réveillon du nouvel-an, et si possible préparez-vous spirituellement au préalable. Parlez avec un prêtre et, si besoin il y a, confesse-toi.

Ce sont mes humbles conseils. Peut-être que tes besoins sont autres. En tout cas, "veillez!", comme dit Jésus.

Anonyme a dit…

que t'arrive-t-il Jeen-Marc????
Toi qui es si extraverti? Je ne te connais pas suffisamment pour te conseiller...Manques tu de sommeil? crise de la quarantaine? En effet, quand on est jeune, on a le sentiment de l'infini, et avec l'a^ge on prend conscience de ses limites. ça peut jouer. Que tu aies besoin de recul, je peux le comprendre. Si tu en as la possibilité, pourquoi n'irais tu pas en retraite dans un monastère le prochain WE?
Avec François. Comme Georges, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de l'éloigner. Il t'aime au delà de ce que tu penses, tu le sais: tu l'as écrit toi-même sur ton blogue. Il comprendra. Tu as de la chance d'avoir un compagnon, car précisément c'est dans les coups durs que tu peux encore plus l'apprécier! Passe lui un petit coup de fil et pleure si tu dois pleurer.
courage; si besoin était, tu as mes coordonnées.
Je prie pour vous deux.

Ben a dit…

Amitié et bisous d'affectueuse fraternité...

Christian a dit…

Jean-Marc,
Ton article me rend triste.
Comme le dit Benoît, appelle François, ne restez pas chacun dans votre coin ce week-end de la nouvelle année. On est plus fort quand on est deux.
Tu as une chance merveilleuse d’être aimé et d’aimer.
La tendresse est un bon remède au blues.
En tout cas je te souhaite de retrouver l’harmonie en toi. Et je te souhaite ainsi qu’à François une très belle et bonne année qui vient, pleine d’Amour.
A bientôt.
Fraternellement
Christian

Anonyme a dit…

Cher Jean-Marc

Je fais un tour sur ton blog. je lis ce commentaire qui me rend triste. sache que je prie à ton intention. Le repli sur soi n'est pas le signe du Christ; Prends la main que Jésus te tend par le biais de François

en avant !

fraternellement

Aelred

Jean-Marc a dit…

Merci à tous pou votre soutien. Mon "hibernation" n'aura duré que 2 jours. Grâce à Dieu, je suis sorti de mon état, j'ai pu discuter avec mon chéri, nous avons bien sûr passé le réveillon ensemble, et je l'aime encore plus qu'avant !

Anonyme a dit…

Cher Jean-Marc, ma prière t'accompagne durant ce passage à vide. Bises

Jean-Marc a dit…

Rassurez-vous, je vais beaucoup mieux. Mes états d'âme ne durent jamais bien longtemps :)