dimanche, novembre 20

Commentaire de l'Evangile du dimanche 20/11/2005

Lire Matthieu 25:31-46

Dans toutes les nations, dans tous les pays du monde, les besoins de l’homme, pour assurer sa survie minimum, sont résumés par les mots que notre Seigneur a cités dans ce passage bien connu. Ce sont : la faim, la soif, le gîte ou le toit, le vêtement et la relation humaine.

Le Seigneur Jésus, quand il a vécu sur la terre a connu ces besoins puisque tout en étant parfaitement Dieu, il a aussi été parfaitement homme. Que dira le Seigneur, quand il viendra dans sa gloire et que toutes les nations – donc nous aussi – seront réunies autour de lui ? Aux un(e)s, il dira : « toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses (donner à manger ou à boire, donner le vêtement ou le gîte et visiter les malades ou les prisonniers ) à l’un de ces plus petits, vous ne l’avez pas fait à moi non plus. » Aux autres, il dira : « ce que vous avez fait à l’un de ces petits, vous l’avez fait à moi. »

La pauvreté augmente dans certains pays. Les riches deviennent plus riches et les pauvres (ceux qui ont moins d’un dollar par jour pour vivre) de plus en plus nombreux dans le monde. Mais en Afrique subsaharienne, ils représenteront plus de 50% de la population d’ici 2015. Concrètement, qu’aurons-nous fait pour combattre cette injustice ? Si nous réfléchissons à ces deux déclarations et les écoutons avec cœur, nous sommes obligés de nous situer ! Faisons-nous partie de celles et ceux qui donnent de leur subsistance aux pauvres, dont le regard est bienveillant et n’est pas indifférent à la souffrance (Pro 29 : 9) ? Ou sommes-nous de celles et ceux qui laissent le pauvre manger seulement les miettes qui tombent de leur table en disant : « c’est bon pour les Africains » ? Notre amour pour le « petit » (le faible, le rejeté, l’exclu, l’illétré, africain ou autre) est-il réel? Qui ferme son cœur à la souffrance des malheureux de la terre n’est-il pas justement condamnable, selon les paroles de Jésus, qui nous parle d’un feu qui ne s’éteint pas ?

« Que Dieu vous rende capables de faire le bien, sous toutes ses formes, pour que vous accomplissiez sa volonté » (Hébreux 13 : 21)

Christiane Schuler

Pour aller plus loin

1. Imagine cette scène et relis les paroles du Seigneur

2. Le Seigneur te met devant un choix : lequel ?

3. Comment pouvons-nous aimer Dieu si nous ne faisons rien pour les petits de la terre ?

4. Que pouvons-nous faire pour aimer concrètement ?

Prière

Seigneur, délivre-moi d’un amour égoïste qui ne pense qu’à soi. Rends-moi, Seigneur, reconnaissant(e) pour tout ce que tu me donnes chaque jour. Aide-moi à donner et à me donner pour le prochain. Je te demande avant tout de me secourir pour que je t’honore et te serve dans la personne des petits et des méprisés que sont les pauvres de la terre. Amen.

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