mardi, novembre 8

Violences urbaines: risques pour les églises et le CGL !


Le Premier Ministre vient d'annoncer l'état d'urgence et la possibilité de recourir au couvre feu! Depuis 12 jours, la France est en proie à des violences hallucinantes! Même des handicapés sont maltraités ! Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des faits largement médiatisés. Je constate juste que certains faits sont passés sous silence. Eliots relate ainsi qu'un bus transportant 28 touristes russes a été attaqué par une bande de jeunes à Saint-Denis. Deux femmes ont été violement battues et tous les autres dépouillés de leurs biens et papiers.

Les lieux de culte sont aussi touchés. Des musulmans ont souffert des émanations de gaz lacrimogèges dans une mosquée (en fait un garage servant de lieu de culte) mais celle-ci n'était pas directement visée.
Des bâtiments catholiques ont eux été visés directement par les "voyoux". Deux cocktails Molotov ont été lancés hier sur le presbytère de l'église de l'île de Thau à Sète (Hérault). L'église Saint-Edouard de Lens (Pas-de-Calais) a également été touchée par un engin incendiaire. Dans un esprit d'apaisement, les autorités religieuses catholiques ont relativisé l'évènement, sans doute pour éviter que d'autres églises soient touchées. Pour ma part, j'estime cela très grave.

Enfin, la Préfecture de Police a recommandé hier au Centre lesbien, gai, bi et trans (CGL) de fermer ses grilles à partir de 20h, en raison des violences actuelles. «Le co-président, Claude Chantereaux, a reçu un coup de fil des RG, qui nous recommandaient simplement de ne pas traîner le soir» , explique Christine Le Doaré, la co-présidente. Une tentative d'effraction apparemment sans lien direct avec les émeutes de ces derniers jours a été enregistrée par la Police et le CGL figure sur une liste d'"établissements à risque» . «Mais nous nous sommes réunis pour discuter de la suite à apporter à cette recommandation et, ne souhaitant pas pénaliser les associations, nous avons décidé de laisser le centre ouvert après 20h, tempère Christine Le Doaré. Nous baisserons simplement la grille après l'arrivée des derniers participants aux réunions. Il ne s'agit que de recommandations, nous n'avons pas reçu de mesure préfectorale écrite. Nous serons donc juste un peu plus vigilants. Les banlieues ne vont pas se ruer sur le CGL pour tout saccager!» Espérons qu'elle a raison...

Source: Le Figaro et Tetu.com

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le "en fait un garage" est superflu, à mon avis (il suffit d'être 2 ou 3 rassemblés en Mon Nom pour faire Eglise, non ? ce n'est pas du à l'architecture du lieu) : et le fait que les municipalités refusent -- trainent des pieds, ralentissent... -- la construction de mosquées est un symptome de grandes discriminations. L'année dernière à Bagnolet, des garages, qui servaient de temples protestants, de mosquées... ont été fermés par une coalition de laïcards, de verts, d'antisectes sur le motif qu'ils risquaient de pousser au communautarisme. Il y a quelques années, ce sont d'autres initiatives qui étaient vivement opposées sous le prétexte de communautarisme.

Le fait que les RG (une étrange institution que cette police politique qui dépend du ministre de l'intérieur un certain Sarkozy...) fasse circuler des bruits sur les dangers que risquerait le CGL (et fasse fuiter cela à la presse, qui reprend ou pas l'info) est doublement étrange.

Jean-Marc a dit…

Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne peut pas deviner qu'il s'agit d'une mosquée.