mardi, septembre 19

L'archevêque du Cap appelle une nouvelle fois l'Église anglicane à éviter le schisme

L'Église anglicane d'Afrique australe a appelé jeudi 14 septembre en Afrique du Sud à l'unité sur la question de la consécration d'évêques homosexuels afin d'éviter un schisme dans les rangs de cette communauté dans le monde. C'est cette question qui divise les différentes Eglises de la Communion Anglicane depuis que Gene Robinson, ouvertement gay et en couple avec un homme depuis 14 ans, a été consacré évêque de l'Eglise Episcopale (anglicane) des Etats-Unis en novembre 2003.

«Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise», a déclaré son chef, l'archevêque Njongonkulu Ndungane, lors d'une conférence de presse au Cap. Mgr Ndungane a annoncé que les évêques d'Afrique australe avaient décidé d'accueillir parmi eux des collègues homosexuels à condition qu'ils soient célibataires, et d'ordonner des femmes. Selon lui, ils ne célèbrent pas de mariage de couples du même sexe, mais accueillent «chaleureusement» les homosexuels parmi leurs fidèles.

«La diversité a été créée par le Tout-Puissant. (Les homosexuels) sont des enfants de Dieu (...). On ne peut pas punir une personne pour quelque chose qui n'est pas de son propre fait, a expliqué Mgr Ndungane. Nous devrions apprendre à vivre dans la différence et l'altérité. Nous sommes confrontés à beaucoup d'autres problèmes importants, comme les conflits en Afrique et ailleurs, l'extrême pauvreté, le VIH/sida, le paludisme. De grands problèmes sur lesquels nous avons besoin d'être unis (...). Nous devrions chercher l'unité par tous les moyens.» Il a ajouté qu'il défendrait ce point de vue lors d'une réunion de dirigeants de l'Église anglicane de l'hémisphère Sud prévue cette semaine au Rwanda.

Source: Tetu.com

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bien sûr que Mgr Ndungane a raison sur presque tous les points. "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés" et il ne s'agit pas ici de juger l'altérité ni l'anormalité. Mais, il faut quand même se rendre à l'évidence. Il est deux types d'homosexuels : l'un qui vit avec sa sexualité, l'autre pour sa sexualité. Je m'explique : s'afficher homosexuel, partager ouvertement son homosexualité avec quelqu'un d'autre me semble incompatible avec le sacerdoce, en quelque religion que ce soit. Dans notre religion catholique romaine, il y a des prêtres homosexuels, c'est-à-dire qui éprouvent naturellement une attirance sexuelle pour les autres hommes. Ils ne sont pas responsables de leurs attirances et beaucoup font d'excellents prêtres. En revanche, chacun est responsable de passer à l'acte ou pas et je ne crois pas qu'une communauté soit aujourd'hui capable de se laisser guider par un homosexuel qui vit ouvertement sa sexualité. Quant à supposer un prêtre homosexuel au service de la communauté gay, c'est exactement le contraire de ce qu'est une Eglise.
Merci, chers frères, de m'avoir laissé, moi catholique romain, m'exprimer sur ce sujet, qui concerne tout le monde.
En union de prière avec vous tous et toutes.
Bernard B